
La Cabottine - Saveurs Indigènes
QUE FAIS-TU EN HIVER LA CABOTTINE - SAVEURS INDIGÈNES ?
1- Qui a pondu La Cabottine – Saveurs indigènes ?
Biologiste de formation, Nadia Vaillancourt a rôdé pendant une vingtaine d’années dans nos bois et rivières à y randonner, canoter et travailler avant de lancer l’entreprise. Caractérisant tantôt des milieux humides voués à la conservation, ou travaillant comme naturaliste à sensibiliser la population aux merveilles de la nature québécoise, elle consacre le plus clair de son temps de loisirs et travail à explorer et étudier la forêt. C’est au fil des expéditions de longue haleine de canot et de randonnées que le vif intérêt pour la flore se complète d’une passion pour les plantes sauvages comestibles et leurs fascinantes saveurs.
2- Dans quel but as-tu vu le jour ?
Né d’un mélange d’une folle idée, de passion pour la nature et le plein-air, le projet a pu voir le jour.
3- En quelle année es-tu né La Cabottine – Saveurs indigènes? Te considères-tu
comme une semence, un germe, une pousse, une plante ou une plante bien
enracinée?
L’entreprise est officiellement née en 2014, bien que la cueillette ait toujours fait partie de ma vie bien avant cette date. Nous sommes dorénavant une plante bien enracinée dans le milieu des produits forestiers non-ligneux (PFNL), aussi appelés les forestibles (soit un mot valise entre forêt et comestible).
5- Comment vois-tu ton avenir ?
Nous cherchons à consolider l’entreprise et de continuer à maintenir notre offre de produits et rendre notre production plus efficace. L’entreprise a procédé à des agrandissements importants au cours des dernières années. Ainsi, nous sommes plus à l’étape d’une pause permettant à une meilleure consolidation que d’une vision expansionniste. De toute façon, même si l’entreprise voulait prendre d’avantage d’ampleur, la ressource, elle n’est pas illimitée. Ainsi, il ne serait pas possible d’agrandir l’entreprise à l’infini dans un monde où les ressources sont limitées et où on voit déjà les impacts des changements climatiques. Par contre, nous cherchons toujours à améliorer l’efficacité de nos opérations.
6- Par quel aliment te représentes-tu ?
Par le pimbina. Car il est meilleur une fois qu’il a eu froid (subit une gelée). L’hiver et le froid sont d’une importance capitale car si on veut que le printemps survienne, on doit avoir fait face à cette période de repos forcée (autant pour les plantes que pour les biologistes)
7- Que fais-tu en hiver La Cabottine – Saveurs indigènes ?
Comme la nature, je me mets un peu en hivernation. En fait, le mot torpeur serait plus approprié. Car contrairement à la croyance populaire, les gens dans le domaine agroalimentaire tout comme les ours ne tombent pas en hibernation complète où ils s’endorment à l’automne et ne se réveillent qu’au printemps. Selon une définition très scientifique, la torpeur est un état physiologique caractérisé par un ralentissement du métabolisme du corps afin d’abaisser les dépenses énergétiques durant les mois les plus froids sans pour autant s’agir d’un sommeil profond. Cet état touche plusieurs mammifères incluant les ours et les biologistes œuvrant dans la cueillette sauvage. À la différence des ours, les biologistes ne mordent pas! De façon plus sérieuse, dans l’entre-saison, nous procédons à la fermeture de la saison précédente et à la préparation de la nouvelle saison entre deux randonnées de ski de fond et de la cueillette de chaga.